Lorsqu’on parle d’Indochine, on pense immédiatement à Nicolas Sirkis, à des mélodies entêtantes et à une longévité impressionnante. Mais derrière ce succès, il y a des musiciens talentueux qui ont contribué à façonner le son du groupe. Parmi eux, Marc Eliard, le bassiste d’Indochine surnommé Marco, tient une place particulière dans le groupe depuis 1992. Retour sur le parcours d’un musicien aussi discret qu’essentiel.
Bassiste d’Indochine : de l’Accordéon à la Basse
Né le 30 juin 1958 à Machecoul, en Loire-Atlantique, Marc Eliard commence la musique très tôt. Dès l’âge de 5 ans, il se consacre à l’accordéon, un instrument qu’il pratiquera pendant une décennie. Mais à 15 ans, sa rencontre avec la basse change tout. Son déclic ? Un concert avec Claude Le Péron, le bassiste de Jean-Jacques Goldman. Il décidera ensuite de faire de la musique son métier.
Dans sa jeunesse, Marco joue dans divers orchestres locaux, notamment lors de bals publics. Il se forge ainsi une solide expérience scénique avant de partir à Cholet pour intégrer une formation musicale complète.
Marc Eliard : de la Scène Jazz à Indochine
Avant de rejoindre le rock, Marc Eliard se tourne d’abord vers le jazz, un style qui lui permet d’affiner sa technique.. C’est par l’intermédiaire du batteur Jean-My Truong, avec qui il avait joué quelques années auparavant, qu’il intègre Indochine en 1992. Cette rencontre marque le début d’une aventure musicale qui dure depuis plus de trois décennies en tant que bassiste d’Indochine.
À une époque où le groupe traverse une période difficile, Marco apporte une nouvelle dynamique avec son jeu de basse précis et efficace. Il s’impose rapidement comme un membre essentiel du groupe, contribuant à sa renaissance et à son retour sur le devant de la scène.
Un Pilier d’Indochine
Aujourd’hui, Marc Eliard est l’un des plus anciens membres du groupe après Nicola Sirkis. Discret mais indispensable, il a accompagné Indochine à travers ses plus grands succès et ses tournées mythiques.
Parmi les moments marquants de sa carrière, il cite souvent le concert au Stade de France en 2010. Jouer devant plus de 80 000 spectateurs comme bassiste d’Indochine, reste un souvenir inoubliable, symbole du triomphe du groupe sur les décennies et des liens indéfectibles qui unissent les membres d’Indochine et ses fans.
Un Bassiste au Service de la Musique
Contrairement à certains musiciens qui cherchent la lumière, Marc Eliard incarne cette catégorie d’artistes qui privilégient la musique avant tout. Son jeu sert parfaitement les compositions d’Indochine sans jamais les surcharger. Sa longue carrière prouve qu’au-delà du talent, c’est la passion et la persévérance qui forgent les grands musiciens.
De Machecoul aux plus grandes scènes de France, Marco est un exemple pour tous les bassistes qui rêvent de faire de la musique leur vie. Son parcours illustre parfaitement cette idée : peu importe d’où l’on vient, avec du travail et de la passion, tout devient possible.